Sunday, May 9, 2010

C’est Toujours Comme Ça

Neuf heures au matin,
j’entends la fermeture de porte.
Laissée toute seule dans la maison vide –
une fois de plus,
avec seulement une peluche pour m’accompagner
et un oreiller, fraîchement mouillé de larmes.

Tout que je voudrais te dire :
« Restes ! »
Arrêtes et restes,
entendes ma douleur.

C’est toujours comme ça;
mais ce n’est pas ta faute.
Parce que nous sommes seulement les amis,
rien plus –
pour toi, au moins.
Je ne suis rien pour toi ?
Tu comptes beaucoup pour moi,
mais je ne peux pas te dire.

Donc,
c’est toujours comme ça :
un cycle de ma tristesse
et ton ignorance.

La rougeur grandit,
pendant que j’essaye de peler
ma douleur.

En attendant
jusqu’à ton retour.
Jusqu’à ton retour.